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Les erreurs silencieuses qui sabotent votre projet CRM SFDC et comment les anticiper

Image pour crm sfdc

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Mettre en place Salesforce CRM (SFDC) est rarement un projet purement technique. Pour un acheteur professionnel, directeur commercial, DSI ou responsable CRM, c’est un chantier de transformation qui touche à la fois les process, la data, les équipes et le pilotage de la performance. Pourtant, beaucoup d’entreprises tombent dans les mêmes pièges, souvent discrets au départ, mais qui finissent par saboter la valeur créée par le projet.

Ces erreurs sont d’autant plus dangereuses qu’elles sont silencieuses : le projet avance, les livrables sortent, mais l’adoption reste tiède, la qualité de la donnée se dégrade et le ROI ne se matérialise pas. Anticiper ces risques, c’est sécuriser l’investissement SFDC et maximiser l’apport business du CRM.

Erreur silencieuse n°1 : Concevoir le projet SFDC comme un simple déploiement d’outil

De nombreuses organisations abordent SFDC comme un projet IT classique : choix de la licence, paramétrage standard, quelques ajustements, formation rapide… puis bascule en production. Sur le papier, tout semble rationnel. Dans la réalité, cette approche purement outillée est l’une des principales causes d’échec ou de sous-performance.

Pourquoi cette approche est-elle dangereuse ?

Signes que vous tombez dans ce piège

Comment anticiper et corriger

Pour approfondir cette approche orientée valeur et mieux choisir vos options Salesforce, vous pouvez consulter notre dossier complet consacré au déploiement de Salesforce CRM dans les organisations B2B et B2C, qui détaille notamment les différents modules, scénarios d’usage et points de vigilance par profil d’entreprise.

Erreur silencieuse n°2 : Sous-estimer l’importance de la qualité et de la gouvernance des données

Un SFDC flambant neuf avec une donnée dégradée reste un CRM inutilisable. Pourtant, la data est souvent traitée comme un sujet secondaire : import “one shot” au démarrage, quelques règles de validation et un nettoyage une fois par an. En surface, tout fonctionne. En profondeur, les problèmes prolifèrent.

Les risques liés à une gouvernance data insuffisante

Les erreurs typiques autour de la data SFDC

Comment mettre en place une vraie gouvernance des données

Erreur silencieuse n°3 : Négliger l’adoption utilisateur au profit du “go-live à tout prix”

La date de mise en production devient souvent l’obsession du projet SFDC. Respecter le planning est évidemment important, mais l’erreur consiste à sacrifier l’adoption utilisateur pour tenir les délais : formations raccourcies, accompagnement terrain réduit, feedbacks utilisateurs pris en compte trop tard.

Les symptômes d’un projet SFDC mal adopté

Les erreurs fréquentes dans la conduite du changement

Mettre l’utilisateur au centre du dispositif

Erreur silencieuse n°4 : Complexifier excessivement la configuration SFDC dès le départ

L’un des atouts de Salesforce est sa richesse fonctionnelle et sa grande capacité de personnalisation. Paradoxalement, c’est aussi un piège redoutable : vouloir tout configurer, tout automatiser, tout mesurer dès la première phase.

Les dangers d’une sur-configuration initiale

Comment trouver le bon niveau de sophistication

Construire une feuille de route produit CRM

Plutôt que de tout vouloir dès le départ, élaborez une feuille de route sur 12 à 24 mois : phases, fonctionnalités, populations, territoires. Cela permet de :

Erreur silencieuse n°5 : Ignorer la dimension multi-systèmes et l’architecture globale

Salesforce ne vit pas en vase clos : il s’inscrit dans un écosystème applicatif qui inclut ERP, solution de facturation, outils marketing, service client, e-commerce, portail partenaires, etc. Une erreur silencieuse mais fréquente consiste à penser SFDC de manière isolée, sans vision d’architecture globale.

Les conséquences d’une intégration mal pensée

Les bonnes pratiques pour une architecture CRM maîtrisée

Aligner IT et métiers sur la cible SI

Un projet SFDC réussi implique un dialogue permanent entre les équipes IT et les métiers. Les directions commerciales, marketing, service client doivent comprendre les contraintes d’intégration ; la DSI doit intégrer les enjeux d’expérience utilisateur et de pilotage business.

Erreur silencieuse n°6 : Piloter SFDC sans indicateurs clairs ni gouvernance projet durable

Une fois le go-live passé, beaucoup d’organisations relâchent la pression : l’équipe projet se dissout, les comités se raréfient, le suivi des indicateurs s’effiloche. En apparence, tout fonctionne encore. En réalité, le CRM cesse de progresser et finit par se déconnecter des priorités business.

Les signaux faibles d’un pilotage CRM insuffisant

Instaurer une vraie gouvernance CRM continue

Professionnaliser le rôle de “Product Owner CRM”

Au-delà de la phase projet, un rôle clé émerge : celui de Product Owner ou responsable produit CRM, garant de la cohérence et de l’évolution continue de SFDC. Ses missions typiques :

Sans ce rôle structurant, le risque est grand de voir SFDC perdre progressivement sa pertinence, même si la plateforme reste techniquement opérationnelle.

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